• Spectacles

     Télécharger « supervielle-mechin-breheret-a-la-cave-poesie.htm »

     

    Les entretiens mélodiques

    de Gilles Méchin

     

    Après vingt-sept ans d’attente, l’auteur-interprète
    Gilles Méchin revient à la Cave Poésie pour chanter
    ses balades et émouvoir.

    Vingt-sept ans. Il lui aura fallu tout ce temps, des années à chanter les textes de Ferré, Brassens, Ferrat, à se vouer aux autres pour que Gilles Méchin revienne à Toulouse pour un tour de chant d’une rare émotion. Dans l’ambiance confortable et intimiste de la Cave Poésie, de telles retrouvailles prennent tout leur sens. Après ce long silence, le retour de ce grand interprète dans la Ville Rose était nécessaire.

     

    L’assistance est accueillie en toute simplicité, dans la proximité nécessaire pour renouer les liens avec le poète. Le dispositif scénique est volontairement simple (un rideau, un square avec son banc et son réverbère, un auvent et sa chaise pour l’atmosphère d’une chambre) et propice à tous les voyages aquatiques du chanteur.
    Tout cela pourrait sonner faux, passer pour un tour de chant désuet, en raison de la bande-son aussi, qui sonne un peu cliché mais prend toute son ampleur derrière la voix ferme mais soyeuse de ce véritable comédien musical. Non pas de fausse note, pas de faute de goût ! Cette ambiance renvoie à une vie, une manière de faire de la chanson, que l’on a tort de critiquer aujourd’hui, avec ce diktat du "tout simple, tout contemporain". Gilles Méchin souhaite évoquer des sentiments impérissables et qu’on chérira toujours. En les réinventant, superbe gageure !
    L’assistance très variée venue ce soir-là ne boude pas son plaisir, les habitués comme les néophytes, frémissant sous la plume et les notes de ce poète inspiré. La vingtaine de chansons et plus qui sont proposées sont d’une rare intensité, évoquant le passé heureux de l’auteur (son père communiste Jean, son enfance dans les Essarts), ses rencontres artistiques (avec Philippe Gavardin, son producteur, ou encore Nicolas Genka, auteur censuré encore aujourd’hui à qui il rend un bel hommage), ses rêveries d’homme-enfant et ses amours fous et intenses.
    On ressent une joie d’évoquer sa vie, une mélancolie douce mais pas amère, une certaine ironie aussi lorsqu’il s’adresse à un ancien amant qui pourrait vouloir le recontacter après bien des années. Les textes sont frais, doux, intenses et admirablement structurés. La musique, bien que l’artiste ait renoncé à s’accompagner à la guitare, est pleine de cette touche charmante et délicieusement ancienne qui nous rappelle Jean Ferrat, Ferré, Brassens pour l’originalité, ou Alain Barrière pour le choix des            sonorités.

    Le défi relevé, c’est de rendre modernes, juste par son jeu de scène, ces textes écrits pour la plupart dans les années soixante et soixante-dix. L’interprétation est solide : la voix est nette, voluptueuse, le débit joue avec la mesure comme un dauphin autour de la proue d’une goélette. Les thèmes de la mer, très présente ("Nénuphar-Jane", "Chevaline"), des femmes, des hommes-sirènes (mi-hommes mi-femmes), la différence que cet artiste a choisi de vivre à une époque où l’homosexualité était taboue ("Vos papiers, messieurs"), tout est amené avec beaucoup de finesse et de tendresse. La chanson "Marie-Laure" est d’une rare modernité, relatant la transformation ou libération d’un homme, Nicolas, en une femme qu’il savait au fond de lui. Gilles Méchin veut simplement parler de singularités, de ces êtres qui vivent sur des îles d’égoïsme et qui pourtant se battent pour rejoindre le continent, celui de l’humanité et du partage. Voilà bien le sentiment qui ressort de ce spectacle, celui d’être ensemble, émus et attentifs         à                     tous.
    Rien n’est forcé, pas de remords, de contestations, de revendications vaines. Le public n’assiste pas à un bilan, mais à un retour en beauté, une renaissance. Tout le monde est touché par cette richesse des rencontres dans la vie de ce chanteur toujours fringuant, vif, heureux sur scène. Ces rencontres auront apporté à son écriture, à l’émotion qu’il communique. L’espièglerie des mots de Tardieu ou de Desnos, qu’il a maintes fois pratiqués dans ses précédents spectacles, est bien présente et ne l’effraie pas. Certains couplets sont de véritables vire-langues qu’il affronte et épouse avec                    élégance.
    La bonne nouvelle, c’est ce tour de chant, une trentaine de chansons que Gilles Méchin vient de finir d’écrire et qu’il produira d’ici un an et demi. On se réjouit de découvrir en exclusivité une chanson basée sur les textes du poète franco-algérien, Jean Sénac, tragiquement disparu pour avoir trop aimé son pays, l’Algérie, et ses citoyens de beauté. On attend avec une grande impatience le retour de cet auteur - pas dans vingt-sept ans, le public l’espère. Avec cette belle énergie, cette belle passion, cette flamme qui caractérisent ce spectacle d’une heure et demie que l’on ne voit pas passer. 

     

    Lucien-Christophe Hernandez

     

    23 avril 2009

                                                                                                                                

    «Dès qu'on entend -et écouter cette voix, cette musique, ces paroles, c'est aussitôt les entendre au plus profond de soi- on n'a plus qu'une envie : faire soi-même le silence. Car il s'agit bien là d'un abandon à quelque chose de plus fort que soi. Un charme agit. Un envoûtement. Il vient de ce que Gilles Méchin, qu'il chante ses propres textes ou des textes d'autres auteurs, chante en vérité les miens». JEAN-LOUIS BORY                                                                                                                    

    «La soirée d'ouverture prenait les inflexions et les couleurs des textes de Louis Aragon et de Pablo Neruda. Pour magnifier encore ces poèmes et ces mots puissants, la mise en musique de Gilles Méchin a été à la hauteur. Une mise en scène soignée de Serge Fournet marquait également ce spectacle. La venue de Gilles Méchin a été une vraie chance pour le public présent ce soir-là à la Salle J. Brel . Un pur moment de poésie dans ce coin du monde.»    M.A.D  (La DEPECHE DU MIDI) OUVERTURE DU 6ème FESTI-THEATRE A CASTANET-TOLOSAN

    «Gilles Méchin nous offre un récital Léo Ferré et de fait, c'est un véritable cadeau. Maître de sa    voix, respectueux du public, sachant allier gravité, humour et sensibilité, il nous emmène en 17 titres à la rencontre du poète....dans une belle évocation où toute une société interlope reprend vie le temps d'un refrain.Un grand interprète qui ouvre à chacun les portes du voyage intérieur.»

     J.C MICHAUX , Président de l' Association Culturelle LE FORESTEL, pour LE REVEIL.

     

    1.    Extraits de Presse  anciens en relation

    avec les chansons qui seront présentées à la Cave Poésie 

    en avril 2009

     

    « Avec Gilles , nous sommes transportés à la frontière de la vie et du rêve. S'il y a un «ailleurs» à atteindre- «pour changer d'île il faut ramer»- alors ramons ensemble. »  LIONEL LESTAING

    « Gilles Méchin travaille les mots et les phrases comme un peintre qui devant un paysage traduirait les impressions plutôt que les situations. Ainsi les chansons de Gilles Méchin sont-elles faites de virages courts sur des mots clefs, des chemins parallèles à une histoire prétexte. On y vogue à côté du vent porteur d'images sans très savoir où l'on va atterrir; tant pis pour le distrait qui, suivant l'invite a décollé à son tour profitant du nuage qui passait. »   R.B   (Paris Normandie)

    « Ses chansons parle de sa vie, de la nôtre aussi, des compagnons perdus, de la marginalité, de l'enfance, avec des aspects tabous. La voix est chaude, puissante, vibrante de vie et le courant passe sans mal. »  (Grains d' AUTAN)

    « La beauté de l'écriture transparaît dans l'interprétation dominée par une voix souple et travaillée, dont l'harmonie se confond avec un accompagnement sobre, de plus en plus nuancé.. J. MORLAUD                                                                                                                                    

    «Nous découvrons au delà du musicien et de l'interprète à la chaleur exceptionnelle, un authentique auteur. Il y a beaucoup d'amour, de peine et d'ouverture à l'autre ... un arc-en-ciel étonnamment  musical». (LA BRETAGNE A PARIS)                                                                                                                             

    «On est d'abord une chanson ...»  

    Article paru pour le premier passage à la Cave -Poésie.

    Le duo «Anne et Gilles» entre dans le monde de la chanson en enlevant, à deux reprises, le prix de l'Académie du disque Charles Cros: en 1974 avec «Métro» et en 1975 avec «Moi, chanteur...» sur des textes de Pablo NERUDA mis en musique par Gilles Méchin. Pendant ce même temps Anne et Gilles «sortirent» plusieurs 45 tours pour enfants dont «Chantefleur»  et«Chantefables»,textes de Robert Desnos mis en musique par Gilles Méchin.

    Puis Gilles poursuivit sa route seul, avec  sa guitare pour compagne et des «chemins de pluie..» peut-être...

    Bruno Ruiz fut, avec Philippe Berthaut , l'instigateur de la venue de Gilles Méchin à Toulouse. Et le public se presse déjà nombreux à la Cave- Poésie où Gilles raconte des bouts de vie, sans agression, mais sans maquillage. Le spectateur se trouve pris dans la mouvance de la rencontre entre la pudeur et l'audace.

    Au fil des chansons, Gilles lève le voile sur son monde  pour permettre au spectateur de rentrer dans le décor. Mais personne ne brusque de peur de gêner, de se montrer importun, ou de rompre le charme.

    «Cette chanson s'adresse à chacun d'entre nous et non pas seulement à tout le monde...»

    Avec Gilles , nous sommes transportés à la frontière de la vie et du rêve. S'il y a un «ailleurs» à atteindre- «pour changer d'île il faut ramer»- alors ramons ensemble.

    Sans oublier qu'«on est d'abord une chanson».

    LIONEL LESTAING

     

     

    Gilles Méchin au MAZOUING (Angoulême)

     «Un charme envoûtant»   

     

    C'est le charme qui pénètre cette semaine au café-théâtre... Un charme envoûtant... La voix est chaude, puissante, juste ce qu'il faut pour ne pas tomber dans la niaiserie. La guitare est vibrante de vie, le regard irradiant. Le courant passe. Sans mal.

    Gilles Méchin a gardé de ses années d'instituteur, le goût de la pédagogie, de la communication..

    Entre deux chansons, il explique sans ennuyer. Car il sait bien conter. C'est ainsi qu'il nous conduit dans sa Normandie de l'enfance ou dans le Métro, où il se passe de «drôles ,de choses».

    Idéaliste, il est aussi réaliste, soucieux de dénoncer des tabous, de s'attaquer aussi bien au thème de l'homosexualité qu'à celui de la cruauté des hommes. Son visage est expressif, son verbe terriblement évocateur. Il recrée une atmosphère. Il communie avec le public. Sans peine.

    «Chacun vit sur son île». On peut partager la sienne le temps d'une soirée.               

    S.C

     

    Gilles Méchin à la FOURMILIERE

      (Paris Normandie)

     

    C'est tout de même un drôle de truc la chanson.. Ce fourretout qui sert à tout, ce haut lieu de la poésie et de la musique, ce machin à faire de tubes, à faire de l'argent, ce truc à déranger les benoîts endormis dans leurs supermarchés, enluxés dans leurs télévariétés, ce truc sert à Gilles Méchin à forcer les gens à l'entendre. Forcer, c'est le mot: il force à écouter parce qu'il fait de la chanson un théâtre à variations constantes. Ses textes semblent passer à côté du sujet parce qu' « ils sont plus évocateurs que descriptifs. Gilles Méchin travaille les mots et les phrases comme un peintre qui devant un paysage traduirait les impressions plutôt que les situations. Ainsi les chansons de Gilles Méchin sont-elles faites de virages courts sur des mots clefs, des chemins parallèles à une histoire prétexte. On y vogue à côté du vent porteur d'images sans très savoir où l'on va atterrir; tant pis pour le distrait qui, suivant l'invite a décollé à son tour profitant du nuage qui passait.

    Les musique sont inventives, légères, tendres et répétitives en ce sens que le compositeur fait davantage appel à la communion des auditeurs, à leur instinct qu'à la beauté même si elle existe aussi.

    ...Gilles Méchin, comédien saltimbanque dans sa tenace quête de la différence raconte si bien les choses de la vie, les désillusions, les tracasseries, les différences  et les aventures de l'esprit, qu'on se prend à croire que quelque chose de neuf arrivait dans la chanson.  

    R.B

     

    Gilles Méchin à la FOURMIGUETTE

    «Chanson S.O.S»

     

    «Chacun vit sur son île, chacun chante son île, faut-il encore des gens pour chanter l'océan!»

    Jean-Louis Bory, qui préface le premier disque de Gilles en tant qu'auteur-compositeur, écrit:

    «On a plus qu'une envie : faire soi-même le silence, un charme agit, un envoûtement».

    Ses chansons parle de sa vie, de la nôtre aussi, des compagnons perdus, de la marginalité, de l'enfance, avec des aspects tabous. La voix est chaude, puissante, vibrante de vie et le courant passe sans mal.

    Il est difficile d'assurer la différence en notre monde d'intolérance et Gilles Méchin le fait parfaitement avec pudeur et tendresse. Défenseur des minorités, il se bat contre les ghettos aliénants avec talent et une poésie dénuée de toute vulgarité.

    Doucement, avec humour souvent, Gilles Méchin soulève les interdits et, sans jamais choquer, va droit au coeur de chacun.

    Entre la pudeur et l'audace, avec Gilles Méchin, nous sommes confrontés à la frontière de la vie et du rêve.                                              

    Grains d' AUTAN

     

    THEATRE MUNICIPAL DE BRESSUIRE

    Le théâtre municipal s'est transformé l'autre soir en cabaret intime. Un animateur hors-pair, musicien, poète, chanteur, Gilles Méchin , accompagné de sa guitare et de Jean-Louis Méchali, percussionniste confirmé, est un de ces artistes dont la forte personnalité peut déranger. Lâché par les médias et le show-biz, Gilles Méchin s'affirme pourtant comme un authentique baladin du vingtième siècle....pour dire la solitude de la rue, de l'homme dans ses différences, de Paris aux accents perdus. Ce n'est pourtant pas un registre fondé sur la nostalgie, ni sur une mélancolie sirupeuse. Ce n'est pas le genre. La preuve: la musique, souvent grave sait déjouer les tourments.

    Gilles Méchin est un interprète d'une chaleur exceptionnelle, d'une certaine préciosité aussi.

    Sa rencontre avec les Bressuirais vendredi soir, était celle du charme et d'un  talent méconnu.                

    C.D                                                                                                                                               

     

    PRINTEMPS DE BOURGES

    «Gilles Méchin chante à l'ombre des projecteurs»

     

    Il chante, enregistre des disques, son nom n'est pas au hit-parade: il ne passe jamais à la télévision et très rarement à la radio. Il exerce son métier à bras-le-corps et en solitaire.

    Nous avons entendu Gilles Méchin pour la première fois au Printemps de Bourges 1983 ...

    Son court récital avait attiré notre attention par sa qualité et la profondeur de l'interprétation. Gilles Méchin écrit des textes subtils, mélodieux, intimistes. La tendresse, la chaleur des sentiments, la fuite du temps, les amours masculines parcourent ces chansons poétiques, souvent hyper-sensibles.

    La beauté de l'écriture transparaît dans l'interprétation dominée par une voix souple et travaillée, dont l'harmonie se confond avec un accompagnement sobre, de plus en plus nuancé....

    J. MORLAUD                                                                                                                                     

    2. Quelques extraits  à propos  des disques

     

    «Mieux que bien. Avec charme et férocité, il balaie les niaiseries de nos vies et s'attaque à quelques tabous pesants: l'homosexualité, les mensonges de la mémoire etc».

     L'UNITE                                                                                                                                              

     

    «Un événement artistique à ne pas manquer...Vraiment de la belle ouvrage».

     L'HUMANITE                                                                                                                                 

     

    «Nous découvrons au delà du musicien et de l'interprète à la chaleur exceptionnelle, un authentique auteur. Il y a beaucoup d'amour, de peine et d'ouverture à l'autre dans ce microsillon qui ne peut manquer le rendez-vous avec vous ... un arc-en-ciel étonnamment  musical».

     LA BRETAGNE A PARIS                                                                                                                             

     

    «On se prend à croire qu'on a rêvé en l'entendant , que quelque chose de neuf arrivait dans la chanson».

      PARIS-NORMANDIE                                                                                                                 

     

    «Dès qu'on entend -et écouter cette voix, cette musique, ces paroles, c'est aussitôt les entendre au plus profond de soi- on n'a plus qu'une envie : faire soi-même le silence. Car il s'agit bien là d'un abandon à quelque chose de plus fort que soi. Un charme agit. Un envoûtement. Il vient de ce que Gilles Méchin, qu'il chante ses propres textes ou des textes d'autres auteurs, chante en vérité les miens».

    JEAN-LOUIS BORY                                                                                                                          

     

     

     

     

     

     

     

     

    3. Quelques extraits récents.

    «Aurions -nous rendez-vous ?»    

    Gilles Méchin renoue avec le public.

     

    Un récital qui commence en retard car le public continue de se presser devant la porte et les organisateurs ajoutent des chaises : il est des signes qui ne trompent pas sur le succès populaire d'un spectacle.

    Le chanteur , auteur, compositeur, deux fois vainqueur du Grand Prix du disque de l'Académie Charles Cros  à emmené les spectateurs sur les pas d' Aragon, de  Léo Ferré ou encore Barbara  tout en laissant la place à ses propres compositions.....

    La standing ovation et les rappels à la fin du spectacle ont été les signes de la satisfaction du public.

    Le rendez-vous n'a pas été manqué. Il en appelle assurément d'autres!

     P.P  LE REVEIL                                                                                                                             

     

    OUVERTURE DU 6ème FESTI-THEATRE A CASTANET-TOLOSAN

     «Gilles Méchin amène son public en poésie»             

     La soirée d'ouverture prenait les inflexions et les couleurs des textes de Louis Aragon et de Pablo Neruda.

    Pour magnifier encore ces poèmes et ces mots puissants, la mise en musique de Gilles Méchin a été à la hauteur. Une mise en scène soignée de Serge Fournet marquait également ce spectacle. La venue de Gilles Méchin a été une vraie chance pour le public présent ce soir-là à la Salle J. Brel .

    Un pur moment de poésie dans ce coin du monde.   

    M.A.D      La DEPECHE DU MIDI

     

     GILLES MECHIN EN PICARDIE

    Gilles Méchin nous offre un récital Léo Ferré et de fait, c'est un véritable cadeau. Maître de sa    voix, respectueux du public, sachant allier gravité, humour et sensibilité, il nous emmène en 17 titres à la rencontre du poète....dans une belle évocation où toute une société interlope reprend vie le temps d'un refrain.

    Gilles Méchin n'oublie pas non plus les poètes mis en musique par Ferré: Verlaine, Baudelaire, Aragon.....Un grand interprète qui ouvre à chacun les portes du voyage intérieur.

     J.C MICHAUX , Président de l' Association Culturelle LE FORESTEL, pour LE REVEIL.

     

    « AURIONS-NOUS RENDEZ-VOUS? »

    Il nous arrive parfois de retrouver des lettres que nous avons reçues ou envoyées et de faire surgir des émotions nouvelles. Nous sommes alors saisis entre hier et aujourd'hui et celui qui relit retrouve celui qui a écrit. Dans le spectacle qu'il présente, Gilles Méchin se propose avant tout comme interprète. Ses textes, ils lui sont venus au fur et à mesure de ses rencontres, de ses révoltes, de ses doutes, de ses amours.

    « Vous que je vois passer, vous qui me traversez, hommes, femmes, enfants, pauvres ou riches, je me dis bien souvent...aurions-nous rendez-vous? »

    Des bouts de vie sans agression, sans maquillage, une voix chaude et maîtrisée, entre pudeur et audace, des orchestrations sensibles. La mise en scène de Serge Fournet offre des espaces évocateurs du parcours de l'homme et invite à recevoir ses chansons comme un théâtre à variations. Des moments de vie et de poésie.